Jeudi 20 octobre 2022 - 67ème étape de Sarria à Portomarin - 23,22 km - 5h25

Kilomètres effectués : 1578,87 - Kilomètres restants : 71,13 -

Comme avant-hier, il a pas mal plu dans l’après-midi, mais les chaussures ont quand même séché et ce matin nous pouvons les renfiler pour l’étape du jour. Nous remontons les rues de la ville et juste à la sortie, bingo...la pluie qui s’invite. Heureusement cela ne dure qu’un quart d’heure et ne nous empêche pas de marcher à la lumière de la frontale sur un chemin à travers bois. Le jour se lève quand nous arrivons à Barbadelo. Le Camino Francés continue à la fois sur le bitume et sur des chemins de terre jusqu’à Peruscallo où une auberge à l’entrée nous accueille pour la pause café. Quatre kilomètres après avoir repris la route à hauteur du village de Belante, il nous faut à nouveau capeler les vêtements de pluie bien qu’elle soit légère. Un peu plus loin à A Brea, devant nous plusieurs pèlerins font des photos autour d’une borne. Une fois devant, nous découvrons qu’il s’agit de la borne indiquant qu’il reste 100 km jusqu’à Saint-Jacques de Compostelle et nous prenons comme tout le monde la pause. Pour les dix derniers kilomètres alors que la pluie s’est arrêtée, c’est tout d’abord un chemin qui sinue dans la verte campagne en étant souvent bordé par des châtaigniers ; c’est incroyable, il y en a autant qu’en Ardèche. Une petite route prend ensuite le relais, puis de nouveau un chemin pour arriver à Villachá. Et enfin pour les deux derniers kilomètres effectués sous la pluie, un chemin bitumé qui nous amène au pied du pont de Portomarin que nous empruntons pour entrer dans la ville. Nous n’aurons pas long à marcher pour arriver à l’aire de camping-car où une excellente paella nous attend pour le déjeuner ; merci à nos chères et tendres qui assurent un max. Après la sieste, les nuages sont partis plus loin et le soleil a fait son apparition. Du coup, nous partons visiter la ville et arroser le passage officiel en dessous des 100 kilomètres, avant une soirée calme.

Anecdote : À la suite de la construction du réservoir de Belesar en 1962, le village de Portomarina été noyé et a du être déplacé. Certains bâtiments historiques dont l'église San Nicolás ont été démontés et reconstruits pierre par pierre.