Lundi 19 septembre 2022 - 37ème étape d'Aroue-Ithorots-Olhaïby à Ostabat-Asme - 24,57km – 5h30-

Km effectués : 861,36- Km restants : 788,64

C'est encore avec un lever du jour qui laisse deviner le soleil que nous démarrons de la ferme gîte Bohotéguia pour reprendre le GR65 le long de la RD11. Mis à part le premier jour sous la pluie, nous avons vraiment eu de la chance avec le temps pour le reste de notre parcours jusqu'à la frontière. Aujourd'hui, heureusement que le soleil est présent car l'étape nous offre des vues époustouflantes en Pyrénées. On nous avait proposé une variante en traversant le village d'Aroue qui permettait de gagner 1 kilomètre en évitant une montée assez raide. On a décidé de rester fidèle au GR65 et bien nous en a pris. D'une part la montée n'a rien de difficile et d'autre part la vue matinale est magnifique. Le chemin qu'il soit empierré ou bitumé sinue dans la campagne et les forêts au travers des vallons. Vers 10h30 nous arrivons sur Larribar-Sorhapuru où nous faisons notre pause barre céréales devant le fronton de pelote basque du village. Un sentier plutôt physique nous fait monter sur le hameau de Beneditenea où se trouve la stèle de Gibraltar très connue des pèlerins. En effet, c'est ici que se rejoignent les voies du Puy, de Tours et de Vézelay. Face à nous se présente une montée de 2 kilomètres fortement inclinée et sans ombre qu'il vaut mieux ne pas franchir en pleine chaleur. La vue sensationnelle nous donne des ailes et une demi-heure après nous arrivons à la chapelle de Soyarza où de nombreux randonneurs font une pause. Une bonne surprise nous y attend. En effet Pascale et Dominique ont stationné le camping-car à Ostabat-Asme et elles ont pris le chemin à l'envers pour après 6 kilomètres nous retrouver. Comme il est midi, nous en profitons pour faire ensemble la pause déjeuner. Nous redescendons en début d'après-midi sur Ostabat-Asme avec un arrêt à Haranbeltz où se trouve la belle chapelle St-Nicolas de Myre. Malheureusement elle est fermée comme d'ailleurs beaucoup d'autres depuis deux jours. L'arrivée sur le village se fait par un raidillon pas piqué des vers... et oui le rafraîchissement ça se mérite. Nous dégustons nos binouses dans le bar du village qui fait gîte. Nous passons un bon moment à discuter et à rire avec  d'autres pèlerins. Voilà, nous y sommes ; la frontière se dessine, demain dernière étape française vers St-Jean-Pied-de-Port.