Vendredi 21 octobre 2022 - 68ème étape de Portomarin à Palas de Rei - 24,85 km - 5h55

Kilomètres effectués : 1603,72 - Kilomètres restants rectifiés avec borne du village : 67 -

Il est 7h30 quand bâtons à la main nous nous élançons dans la nuit pour cette nouvelle étape. Nous quittons Portomarin par un pont avant de longer la route puis un chemin qui va s’élever pour nous faire franchir le Monte Torros à 551 mètres. Nous nous retrouvons à nouveau à marcher le long de la route alors que le jour se lève. De temps en temps, nous empruntons des chemins de terre, mais cela ne dure jamais longtemps. Vers dix heures, après onze kilomètres, nous sommes à Hospital de la Cruz et il est temps de faire la pause café-barre de céréales. Ce réconfort apprécié, il nous faut repartir pour passer le point culminant de l’étape : Ventas de Narón à 700 mètres. Un peu plus loin, un attroupement de pèlerins autour d’une petite bâtisse. Il s’agit d’une toute petite chapelle où une personne aveugle vous tamponne la crédentiale : un tampon du village et deux tampons dédiés aux Templiers. Le chemin continue ensuite à longer la route et même si le décor est changeant et le relief vallonné, on a connu beaucoup mieux. Nous amorçons la descente sur Palas de Rei avec la traversée des villages de Ligonde et Airexe où nous voyons de nombreux horréos (voir photo) typiques de la Galice. Un horréo galicien est un bâtiment agricole à usage de grenier, selon une architecture spécifique à la région de Galice, en Espagne. Il sert au stockage des céréales après la récolte, surtout pour le maïs. À cinq kilomètres de l’arrivée, nous faisons un arrêt dans la belle petite église d’Abenostre où la dame qui met à jour notre crédentiale n’en revient pas que nous marchions depuis le 14 août 2022. Je ne verrai pas passer les trois derniers kilomètres puisque Julie, une française, m’interpelle lorsque je la dépasse. Elle a vu la date du 15 août 2022 sur la coquille de mon sac et me demande d’où je viens. Nous allons discuter une long moment jusqu’à voir le camping-car à la sortie d’un sous-bois. Elle continue son chemin et nous retrouvons Pascale et Dominique pour le déjeuner, pas mécontents de terminer cette étape où nous avons marché les trois-quarts du temps le long de la route. L’après-midi, nous partons balader dans le village avant une soirée tranquille. Demain, c’est la dernière longue étape avec 29,5 kilomètres.